Tags: empreinte environnementale* + consommation* + agriculture*

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  1. fonder l’alimentation des ruminants sur l’utilisation des prairies et réduire les monogastriques libérerait une partie des 11 millions d’ha de céréales et d’oléoprotéagineux, tout en permettant de produire de quoi consommer 94 g de viande par jour.

    Ces terres pourraient par exemple accueillir les légumineuses dont il faut augmenter les surfaces de 200 000 ha pour en manger comme préconisé 10 kg/an (contre 1,7 kg/an actuellement), ainsi que les fruits et légumes dont le solde net est de -470 000 ha alors même que nous n’en consommons pas assez !

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    La comparaison de 4 filières de production de poulets révèle ainsi que les effets sont plus faibles pour le mode de production conventionnel en comparaison de la filière Bleu Blanc Cœur, mais aussi des labels rouge et bio ! La prise en compte de la fourniture de services et du bien-être animal inverse en revanche le classement !

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    Adapter la consommation de protéines animales à nos besoins et renforcer la place des légumineuses, baser l’alimentation des ruminants sur les prairies et celui de monogastriques sur les co-produits, et favoriser les conduites d’élevage qui maximisent les services… Ces différents niveaux d’analyse aident à identifier les transformations prioritaires pour une alimentation saine et durable dans un environnement protégé.
    https://theconversation.com/elevage-p...-savoir-pour-y-voir-plus-clair-194271
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  2. Les protéines végétales que nous consommons aujourd’hui sont essentiellement issues de quatre grandes cultures : blé, maïs, soja et riz. Or il est possible de considérablement élargir cette base en cultivant de nouvelles espèces de céréales : seitan, sarrasin, épeautre, quinoa, amarante, avoine, millet, boulgour, orge.

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    On connaît aujourd’hui le tofu et le soja mais il est également possible d’élargir considérablement la gamme des légumineuses – tempeh, lupin, lentilles, haricot, pois chiche, pois cassés, petit pois.

    D’autres plantes souvent consommées sous forme de graines peuvent également avoir des apports en protéines significatifs – citrouille, chanvre, cacahuète, pistache, tournesol, amande, lin, chia, noix, noix de cajou et noix du brésil.

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    toutes ces solutions alternatives visent soit à supprimer l’élevage des animaux (protéines végétales et steaks végétaux), soit à s’appuyer sur des biotechnologies de rupture qui fourniront des protéines animales sans avoir recours à l’élevage des animaux (alimentation cellulaire et micro-organismes).

    La transition alimentaire va se faire inéluctablement et si ces innovations portées par le secteur des biotechnologies se diffusent, elles vont avoir un impact considérable sur l’agriculture. C’est d’ailleurs l’objectif avoué et clairement exprimé par certains entrepreneurs et leurs soutiens.
    https://theconversation.com/la-revolu...se-faire-sans-les-agriculteurs-152099
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  3. -
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/m...t-planete_fr_5f69e8b5c5b6968b276f3bb7
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